Fanon ou double menton du lapin
Mise à jour : 13/07/2017
Le fanon est une sorte de double menton que le peut observer sur les lapines. C'est une réserve naturelle de graisse, équivalent de la cellulite des femmes. Cette réserve est donc normale et n'est pas un signe d'obésité chez les lapines. Comme vous pouvez le voir sur la photo ci-dessous, Emmi avait un fanon très imposant et pourtant elle était toute mince.
Si votre lapine est mince et que son fanon ne lui pose pas de problèmes particuliers il n'y a pas de raison de s'inquiéter. Certaines lapines ont été particulièrement gâtées par la nature !
Si vous regardez les photos ci-dessous, vous pensez sans doute que Linette est plus grassouillette à gauche que sur la photo de droite. Pourtant Linette pèse 4 ilos de plus sur la photo sans fanon que sur la photo avec fanon. A gauche, elle venait d'être stérilisée et était en fait maigre à cause de problème dentaires. A droite, elle avait repris du poids mais avait perdu son fanon.
Le fanon apparaît à des âges différents selon les lapines. Certaines n'auront un fanon qu'après une gestation d'autres l'ont dès la puberté. Si vous avez un doute sur le poids de votre lapine consultez un vétérinaire compétent en lapins, lui seul peut vous dire si tout va bien ou si un régime est nécessaire. Ne vous fiez pas aux avis de vos amis qui ne savent pas à quoi sert un fanon et pourquoi les lapines minces peuvent en avoir un. N'oubliez pas que c'est l'équivalent de la cellulite et qu'une femme très mince peut très bien avoir de la cellulite mal placée !
En revanche si c'est un mâle qui a un fanon, c'est un signe d'embonpoint, il faut revoir son régime, lui faire faire de l'exercice.
Si votre lapin mâle a un fanon mais qu'il n'est pas particulièrement gros consultez un vétérinaire pour vérifier la nature de ce "fanon" tumeur, abcès etc. Une ponction dans ce double permettra de savoir s'il s'agit bien de graisse.
Si votre lapine a un fanon tellement important qu'elle en est handicapée (difficulté à se mouvoir ou se laver), il faut consulter un vétérinaire. Le vétérinaire déterminera si un régime suffi, si la stérilisation peut aider à le résorber en partie ou si une intervention chirurgicale s'impose. Cette dernière option est cependant rarissime.